Du lieu où vous êtes, à l’Opéra, vous ne voyez pas le théâtre tout à fait comme il est; on a disposé les décorations et les machines pour faire de loin un effet agréable, et on cache à votre vue ces roues et ces contrepoids qui font tous les mouvements.
Fontenelle, Entretiens sur la Pluralité des Mondes, 1686
Géographie: une écriture de la terre, avec la terre.
Les œuvres de Kaï Masayuki sont le résultat de processus multiples qui se sont produits sur une toile de coton enterrée par l’artiste dans des lieux choisis pour leur charge symbolique et pour les propriétés organiques du sol. Dans le domaine de Château Noir à Aix-en-Provence, à Auvers-sur-Oise, ou encore à Hiroshima, sa ville natale, Kaï enfouit ses matériaux dans la terre, en choisissant la profondeur et le temps nécessaires pour que les matières minérales et organiques du sol impriment la surface blanche du tissu, en délimitant des aires chromatiques et des reliefs que l’artiste ensuite découpe et réélabore sur une nouvelle toile, en traçant des lignes à la graphite et en piquant le tissu à l’aide d’une machine à coudre, pour recomposer les fragments dans l’espace dicté par une forme géométrique, sensible au précepte de Cézanne: «traitez la nature par le cylindre, la sphère, le cône».
Interrogé sur la provenance des fragments aux tonalités ocres et grises, disposés sur le support en forme de voile de Enterrer-Planter, Kaï répond avec certitude: «C’est facile: le gris en bas provient d’Auvers-sur-Oise, à côté de Van Gogh, alors que le ton rouge en haut garde les traces d’Aix-en-Provence, chez Cézanne». L’artiste a lié les étapes importantes de sa vie et de sa formation à ces lieux, si bien que les aspects physiques du territoire français, la forme et la substance du paysage, sont analysés par une approche métaphysique: les tonalités sont transfigurées pour signifier la terre et son essence, par le biais des couleurs et des artistes qui en ont tiré leur inspiration. Ainsi, une géographie prend forme sur la toile, en ce que les deux concepts associés à l’étymologie de ce terme sont liés dans le travail de Kaï: la terre (geo) est évoquée par une forme d’écriture (graphie). De plus, la présence de catégories telles que le haut, le bas et la distance de la toile, rapproche l’œuvre d’art de la cartographie: en effet, en observant les compositions de loin on saisit un tout unitaire, on croit deviner le profil d’une côte, des ilôts de figuration, un paysage, une planète; la perception varie selon que l’observateur est plus ou moins proche du support, de la même manière que lorsqu’on on saisit d’un seul regard le contour d’un village au fond d’une vallée et que l’œil regroupe les reliefs et les régions chromatiques en un ensemble cohérent pour ensuite briser cette unité au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’objet.
En cela Kaï a intériorisé la leçon de l’Impressionisme et du Pointillisme, en ce que le détail scientifique de la perception humaine est intégré dans l’activité artistique, d’où le désir de poursuivre la recherche sur le chemin de l’analyse des sensations. Chez Claude Monet, les séries des Nymphéas ou de la Cathédrale de Rouen représentent le même sujet saisi à plusieurs moments de la journée et de l’année; chez Kaï, le même terrain est étudié à plusieurs niveaux de profondeur, en été comme durant l’hiver, avant d’atteindre un équilibre chromatique entre les teintes organiques du sous-sol qui s’impriment sur la toile. Or, si Monet restitue l’impression d’un paysage toujours changeant sous les effets de la lumière, saisi dans la fugacité du temps par la maîtrise du geste pictural, l’impression que Kaï transmet du territoire est celle qu’il a laissé se décanter dans la mémoire du sol, en rendant perceptible ce qui se soustrait d’habitude à la vue, le sous-sol et le découlement du temps, à travers un procédé qui associe la chimie aux techniques d’impression photographique qui rendent visible une image latente. La terre se fait ainsi camera obscura, telle une chambre noire qui accueille la toile et la restitue, après une période d’impression, empreinte des signes que la matière a voulu graver sur le tissu. Pour les deux artistes, l’activité artistique devient un instrument de connaissance car elle permet de mieux connaître l’objet représenté. Aussi, comme pour toute science, la méthode est centrée autour de l’acte de mesure, et la discipline que s’impose l’artiste réside dans la fréquence et la précision de la collecte des données.
Il s’agit d’une règle dont les indices peuvent être retracés tout au long de la production artistique de Kaï. Par exemple, au cours des années ’90, dans le cas de l’installation Universel, Terre, articulant une composition d’algues disposées en spirale, un bassin, un gazon et des pieux en bois symbolisant les points cardinaux, présentée au Musée d’Art Contemporain d’Hiroshima, à la chapelle de la Pitié-Salpêtrière et au Bateau-Lavoir à Paris. Une méthode que l’on retrouve, en Bretagne, dans le cas d’une expérimentation sur le sel de Guérande qui prévoit la construction d’un bassin en bois permettant d’observer les cycles des marées à travers leur effet sur le dépôt du sel, s’inspirant de la saliculture. Dans ces œuvres, à une réflexion esthétique s’associe ainsi un questionnement qui vise la connaissance des matériaux choisis pour l’activité artistique. En ce sens, l’intérêt pour la comète de Halley, objet de la Biennale Personnelle de l’artiste en 1985-86, et pour le calcul de la trjectoire qui reconduit, tous les 76 ans environ, le corps céleste à une distance de la Terre propice à l’observation, permet d’entrevoir les détails d’une promesse entre la Nature et l’homme que l’artiste tâche de mettre par écrit.
La prévision et l’espoir du retour d’un événement naturel et cyclique s’associent au calcul et à la mesure pour se faire espérance, c’est-à-dire: attente justifiée par la connaissance et la confiance. Ce sont les termes d’un contrat, formalisé sur la toile, qui lie l’homme à la terre.
En faisant ainsi, Kaï introduit la dimension du temps dans son travail, en dilatant les solutions offertes par la tradition. Par rapport à l’art médiéval qui situe la figure dans un espace idéalisé et atemporel, à la Renaissance le temps naît à l’intérieur de l’œuvre, par l’adoption de la perspective linéaire. En effet, l’interprétation du jeu des lignes de terre et d’horizon et des parallèles conduisant au point de fuite est une tâche qui prévoit bien un certain temps de lecture, nécessaire pour que l’esprit appréhende la structure qui organise la surface plane du tableau. Ceci est mis en évidence par le rôle des aspects liés à l’espace tels que la hauteur, la profondeur et les distances, dans l’observation des proportions de La Remise des Clés à Saint-Pierre du Pérugin ou de la Trinité de Masaccio (XV-XVIème siècles) et qui participent aussi à la scansion d’un temps interne à l’œuvre. Or, chez Kaï, le temps est introduit de manière différente, par un processus externe à l’œuvre d’art, à travers l’accumulation d’éléments organiques et dans l’attente qui suit l’enterrement de la toile: le flux temporel est donc perçu à travers les effets qu’il a sur les choses. Cela paraît nous alerter du fait que la perspective linéaire est une construction illusoire qui nous demande de croire à une profondeur fictive. Ainsi, l’observateur est invité à regarder au delà de cette troisième dimension: à ne pas s’égarer dans la trame du jeu de polyèdres tracés sur la toile de la Boîte de Pandore ou de Vénus. Certes, la donnée géométrique permet d’évoquer les maîtres du passé et de déclencher la narration de la terre, mais l’artiste tâche d’aller au delà de cette forme de représentation; en effet, en montrant le squelette du cercle qui sert de base au cône de Vénus, Kaï rend visible la charpente qui soutient la perspective linéaire et dévoile ainsi ses instruments, les formes géométriques, dont la fonction devient esthétique et de connaissance à la fois, car elles donnent forme aux échantillons de terre et permettent la mesure du sensible. Ces aspects rapprochent les toiles de Kaï, comme Naissance de Vénus, Earth et Pièce de la Double Hélice, des manuscrits anciens tels que le Codex Atlanticus de Léonard de Vinci: par l’attention portée sur le processus et sur la méthode de recherche que l’on retrouve, chez Kaï, tout au long de son expérience artistique, mais surtout par les teintes ambrées qui nous rappellent le papier des dessins scientifiques anciens.
Vu leur lien direct avec la terre, Kaï fait appel à la valeur de témoignage des fragments de pigment du sous-sol qui, dans une tension vers la vérité, débordent des limites de la figure géométrique et se répandent dans la surface blanche du tableau. Cette tension vers le blanc, vu comme couleur totale, matrice des autres tonalités, s’inscrit dans le désir d’estomper la partie de l’homme dans la représentation de la Nature. Une tension vers le neutre, le vide et le silence qui amène l’artiste à s’affranchir des peintures pour se rapprocher de la matière organique, de la ligne et du dessin, par lesquels la toile se fait page et laisse entrevoir la possibilité d’une écriture de la terre et avec la terre.
Masayuki KAÏ
Né en 1958 à Hiroshima, Japon.
1976-81 Ecole d’Art et d’Architecture de Luminy-Marseille, Département Art.
1981 Obtient le DNSEP, mention Art.
1981-82 Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Expositions personnelles
1980 Galerie Yokota, Hiroshima.
Atelier 347, Marseille.
1981 Galerie Psyché, Martigues.
1982 Galerie Ginza-Surugadai, Tokyo.
1983 1ère Biennale Personnelle, Aix-en-Provence.
1985 Galerie Est Forum Junku, Paris.
2ème Biennale Personnelle, Paris.
1987 Galerie Gang, Cannes.
Centre Culturel Départemental de Hiroshima.
Galerie Naïto, Nagoya.
1990 Galerie OZ, Paris.
Galerie X Plus, Bruxelles.
1991 Galerie X Plus, Bruxelles.
Galerie Space 21, Tokyo.
1992 Galerie Naïto, Nagoya.
Galerie Aunkan, Osaka.
Galerie Satellit, Paris.
Galerie ABC, Osaka.
1993 Galerie Municipale Kyoto-Shijyo, Kyoto.
Espace Memoire, Rouen.
1985 Galerie Temple, Paris.
1997 Art Space HAP, Hiroshima.
2003 Galerie Akié Arichi, Paris.
2007 Gallery Art Dune, Hamamatsu.
2008 Galerie Nabis, Tokyo
2010 Feucherolles, Feucherolles.
2016-17 Galerie Keller, Paris.
Expositions collectives
1980 Prix acrylic de Pébéo, Galerie Inard de Toulouse, Toulouse.
Présence Contemporaine, Ecole des Beaux-Arts, Aix-en-Provence.
1981 1982 7ème Biennale Méditerranéenne, Galerie des Ponchettes, Nice.
Art Rencontre, Maison de l’Etranger, Marseille.
Nac, Espace Pierre Cardin, Paris.
1983 17ème Prix International d’Art Contemporain, Fondqtion Prince Pierre, Monte-Carlo.
Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Grand Palais, Paris. ( ,84,85,86 et 87 )
1984 11ème Exposition de Peinture Contemporaine, Mairie du 12ème, Paris.
Le Dessin du XVIème au XXème siècle, Centre Jean Chaudeurge, Flers.
16ème Festival International de la Peinture, Château-musée, Cagnes-sur-Mer.
Dix ans avant et dans dix ans, Espace Pierre Cardin, Paris
9ème Biennale Méditerranéenne, ENAC, Nice.
1985 Salon de Mai, Grand Palais, Paris. ( et 86 )
Jeune Japon / GÔDÔ, La Cuvée-Centre d’Art Actuel, Lachassagne.
12 Peintres Japonais, Conseil Général du Val d’Oise, Cergy-Pontoise.
Artistes Japonais à Paris, Office Culturel de Bry-sur-Marne.
1986 Jeune Peinture, Grand Palais, Paris. ( et 87 )
3ème Biennale Nac Orly-sud d’art contemporain, Galerie Orly-sud, Aéroport Orly-sud.
Jeunes Peintres Japonais, Espace des Arts, Chalon-sur-Saône.
1ère Exposition Mondiale de Street Art Painting / Swatch, Paris.
5ème anniversaire du Nac, UNESCO, Paris.
10ème Biennale Méditerranéenne, Galerie des Ponchettes, Nice.Box, Galerie 21, Kita-Kyusyu.
1987 Ephémèrité, Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, Paris.
Dix Japonais, Centre d’Art de Mont de Marsan, Mont de Marsan.
Le Chat dans l’Art, Galerie des Créateurs, Paris.
14ème International d’Art Contemporain, Osaka City Museum, Osaka.
Art For Documenta, Kassel.
Peintures Matières Collées, MJC, Issy-les-Moulineaux.
1988 Masques d’Artistes, Musée des Beaux Arts, Chartres.
20ème Festival International de la Peinture, Château-musée, Cagnes-sur-Mer.
Peinture et Matériaux, Espace Bateau Lavoir, Paris.
Jap’art, Plan de Travail, Paris.
Manière Manières, Centre Culturel Coréen, Paris.
Lauréats du Festival International de la Peinture, Galerie Francony, Paris.
1989 Festival Japon, Musée Tarbes, Tarbes.
La Bastille à vraiment du Génie < Personnelle >, Paris.
Novembre à Vitry, Galerie Municipale, Vitry-sur-Seine. ( et 90 )
1990 Tianamen, Chinese Modernart Center, Osaka.
Vincent Van Gogh Lettres à Théo, Bateau Daphné, Auvers-sur-Oise.
Le Génie de la Bastille < Paris-Scandinavie >, Paris.
Photo-Folie par Kiyomi Yamaji, Galerie Tenri, Paris.
1991 Japon, Galerie 16, Paris.
10ème anniversaire du Nac, UNESCO, Paris.
Direction Jan Hoet, Watari-um, Tokyo.
Contemporary Art Tsurugi 91 by Jan Hoet, Kanazawa.
Vision Jan Hoet, Artium, Fukuoka.
10ème Salon d’Art Plastique, Espace Michel Simon, Noisy-le-Grand.
20 ans de Médecins Sans Frontières, Musée d’Art Contemporain, Dunkerque.
Le Génie de la Bastille < Paris-Province >, Paris.
1992 Atelier Memoire, Hopital Corentin Celton, Issy-les-Moulineaux.
ABC & PI, Galerie ABC, Osaka, Fukuoka, Sapporo et Tokyo.
Le Génie de la Bastille < Paris-Amsterdam >, Paris.
Anti AIDS, Galerie Zekou Art, Paris.
1993 Installation, Hiroshima City Museum of Contemporary Art, Hiroshima.
WC-Bastille Tricolore, Atelier WC, Amsterdam.
Le Génie de la Bastille < Sexposition >, Paris.
Diagonale à l’Opéra Bastille, Amphitheâtre de l’Opéra, Paris.
1994 Synapsiades, AXON’cable s.a., Montmirail.
Atelier Memoire / Trones d’artistes, Hopital Corentin Celton, Issy-les-Moulineaux.
Atelier Memoire / Fonds, Hopital Corentin Celton, Issy-les-Moulineaux.
1995 Art Scenes, Atelier Samova, Paris.
4 Artistes Japonais, Espace Japon, Paris.
Le Génie de la Bastille < Paris-Kyoto >, Paris.
1996 Créer un lieu qui résonne, Ecole élémentaire Rissei, Kyoto.
20 X 20, Galerie Maronie, Kyoto.
4 Artistes du Génie de la Bastille, Galerie 16, Kyoto.
Art Scenes, Espace Paul Ricard, Paris.
New Collection 96-2, Hiroshima City Museum of Contemporary Art, Hiroshima.
1997 Sélection d’Artistes Japonais Contenporains, Espace Bateau Lavoir, Paris.
Land and Soil, Hiroshima City Museum of Contemporary Art, Hiroshima.
Retour de Kyoto, Maison du Japon-Cité Universitaire, Paris.
Décembre, Galerie MB, Paris.
1998 Space For Meditation / Mandara, Onomichi Municipal Museum of Art, Hiroshima.
15ème anniversaire du Nac, Maison de la Culture du Japon à Paris.
Tsukuritebito, Hiroshima Kenritsu Museum.
Symposium sur le Sel, Hopital Marin de Pen-Born, Guérande.
Asian Avant-Garde, Christie’s, Londres.
1999 Une Commune un Art, Salle Communale, Saint-Germain-sur-Ecole. ( 2000 et 01 )
Orient Extrême, Abbaye de Bourgueil, Bourgueil.
Ceci n’est pas de l’art japonais, Espace RDV, Auvers-sur-Oise.
2000 Voyageur par Kiyonobu Murakami, Musée Municipal Shioé, Takamatsu.
32ème Festival International de la Peinture, Château-musée, Cagnes-sur-Mer.
SABI < Mohri Color and Space Part.4 >, Spiral Garden, Tokyo.
SABI, Art Space Kan, Kyoto.Artistes Japonais en France, Cité Internationale des Arts, Paris. ( ,04 et 06 )
2001 Festival de l’Eau / Parcours Sculpté 3, Jardins de la Tour, St Amand-les-Eaux.
Adventure in Contemporary Art, Hiroshima City Museum of Contemporary Art, Hiroshima.
0+X, Espace Bateau Lavoir, Paris.
0+X / 2ème partie, Galerie White Elephant, Paris.
5 Artistes Japonais, Galerie Grande Paris, Paris.
2002 Réalités Nouvelles, Espace Auteuil, Paris. ( et 03 )
Le Printemps, Association A.R.C.K., Paris.
20ème anniversaire du Nac, Maison de la Culture du Japon à Paris.
Fondation d’Entreprise Colas, Boulogne-Billancourt.
L’été, Galerie White Elephant, Paris.
2003 A Dieu Galerie Grand Paris, Galerie Grand Paris, Paris.
Collection d’estampes contemporaines, Galerie Akié ARICHI, Paris.
2004 Les Soirées de Mercure, Galerie Weiller, Paris. ( ,05,06,07 et 08 )
Réalités Nouvelles, Parc Floral de Paris. ( ,05,06 et 07 )
Hommage à FUJITA, Office du tourisme, Dinard.
2005 Frise-Europe, Institut Hongrois, Paris.
Europa-Fries, Kulturinstituy der Republik Ungarn, Stuttgart.
Marché de la Poésie, Place Saint Sulpice / Stand des Editions Arichi, Paris. ( ,06,07,08,09,10 et 11 )
Europafries, Collegium Hungaricum, Berlin.
2006 Les Soirées de Mercure, Bunkamura Gallery, Tokyo.
6 Artistes japonais, Museo Marino Marini, Pistoia.
Livres en Mai, Lycée Henri IV / Stand des Editions Arichi, Paris. ( ,07,08,09,10 et 11 )
Purement Géométrique, Galerie Akié ARICHI, Paris.
Art Object is Regular Square in Shape, Gallery Art Dune, Hamamatsu.
Féte du Livre Kenzaburo ÔÉ, Cité du Livre / Stand des Editions Arichi, Aix-en-Provence.
From 2005 on-ward New Artist Exhibition, Gallery Art Dune, Hamamatsu.
Page, Espace Charenton / Stand des Editions Arichi, Paris. ( ,07,11 et 12 )
Une vie à Paris / Japonais Artistes, Galerie Tsubaki, Paris.
2007 Cette Grande Vie Lumineuse, Galerie Tsubaki, Paris.
Manifestations du printemps des poètes, Galerie Akié Arichi, Paris.
Kaleidoscope, Galerie Tsubaki, Paris.
Salon de bibliophilie, Bibliothèque de Thionville / Stand des Editions Arichi, Thionville.
2008 25ème anniversaire du Nac, Maison de la Culture du Japon à Paris.
Neuf Lauréa de Biennale Nac 1984~2006, Galerie Akié Arichi, Paris.
Occasion, Gallery Art Dune, Hamamatsu.
Moderne und traditionelle Kunst aus Japan, Altes Pfandhaus, Cologne.
2009 Les 20ans de la galerie, Galerie Akié Arichi, Paris
Les residence d’artistes au château, Château de Padiès, Tarn.
2010 Vivre entre Orient et Occident, Art Forum JARFO, Kyoto.
Hommage à Hiroyuki Moriyama, Galerie Yoshii, paris.
Confrontation de la Matière, Galerie Akié Arichi, Paris
JaponS et Chine, GAÏA, Paris.
Artist Book International 9, Centre Pompidou / Stand des Editions Arichi, Paris.
2011 Les Artistes japonais, Espace Culturel Bertin Poirée, Paris. ( ,12 ,13 ,14 et 15 )
JapanWorks, Galerie Métanoïa, Paris.
Tsunami et Demain Marché de solidarité, Théâtre du Rond Point, Paris.
Les residence d’artistes au château, Château de Padiès, Tarn.
Une fois, une rencontre, La Radar / Espace d’art actuel, Bayeux.
Solidarité Tomé, Drouot Montaigne, Paris.
8ème Salon d’Arts Actuels, Salle des Fêtes, Magny en Vexin.
2012 30ème anniversaire du Nac, Maison de la Culture du Japon à Paris.
32ème Salon du Livre, Porte de Versailles / Stand des Editions Arichi, Paris.
25ème Salon de Printemps < Géométrie & couleur >, Le Poiré-sur-Vie.
34ème Moussem Culturel International d’Assilah, Palais de la Culture, Assilah (Maroc).
Bistraction 20 / Fait-Art, Atelier Bistra Lechevalier, Paris.
mARTché de Noël, Salle des Fêtes, Mers/Indre.
2013 Nuit Blanche, Mairie du 11ème, Paris.
35ème Moussem Culturel International d’Assilah, Centre Hassan II, Assilah (Maroc).
Tout est dans le Tout, Galerie Keller, Paris.
2014 Livres en Fete, Salle du Domaine/ Stand des Editions Collodion, Mers-sur-Indre.
Club Fait-Art, Galerir Genshu, Miyajima (Hiroshima).
Club Fait-Art, Gallery G, Hiroshima.2015 2016 Club Fait-Art, Art Forum JARFO, Kyoto.
Festival Bastille Quartier Libre, Galerie Keller (passage Bullourde), Paris.
Peintres Japonais, Salle Fernande Sadler, Grez-sur-Loing.
11ème Biennale Nac, Maison de la Culture du Japon à Paris.
Minimenta, Galerie Keller, Paris. ( et 16 )
Bistraction 21 / Club Fait-Art avec , Atelier Bistra Lechevalier, Paris.
Les Weekends de la Chapelle, Chapelle Sainte Croix, Josselin.
Festival Bastille Quartier Libre, Galerie Keller (rue Keller), Paris. ( et 16 )
Art Capital – Comparaisons, Grand Palais, Paris. ( et 17 )
Bistraction 22 avec Club Fait-Art, Atelier Bistra Lechevalier, Paris.
Hybride Kunst, Projektraum Ventilator 24, Berlin.
Art Hybride, Galerie Keller, Paris.
Prix
1980 1984 1985 1986 1993 3ème Prix : Prix acrylic de Pébéo. (Toulouse)
Grand Prix : 16ème Festival International de la peinture. (Cagne-sur-Mer)
Prix de la ville de Pontoise : 12 Peintres japonais. (Cergy Pontoise)
Grand Prix : 3ème Biennale Nac Orly-sud d’art contemporain. (Aéroport Orly-sud)
1ère Prix Concours à la Galerie Municipale de Kyoto-Shijyo. (Kyoto)
Commandes publiques et Collections publiques
1985 Ville de Pontoise. (Pontoise)
1986 Swatch. (Suisse)
1996 Hiroshima City Museum of Contemporary Art. (Hiroshima, Japon)
2002 Fondation d’Entreprise Colas. (Boulogne-Billancourt)
2009 Château de Padiès. (Tarn)
Editions
2005 « Bibliophilie » Poèmes de BASHO MATSUO et dessins de Masayuki KAÏ,
« Les Plus Beaux HAÏKU(S) » Editions Arichi, Paris.
2006 « Bibliophilie » Poèmes de SANTOKA TANEDA et dessins de Masayuki KAÏ,
« SANTOKA TANEDA / Zen à la marche, Haiku » Editions Arichi, Paris.
2007 « Bibliophilie » Poèmes de Alain JOUFFROY et dessins de Masayuki KAÏ,
« LE CIEL S’ENTERRE » Editions Arichi, Paris.
2008 « Bibliophilie » Poèmes de SANTOKA TANEDA et dessins de Masayuki KAÏ,
« SANTOKA TANEDA / Zen à pas comptés » Editions Arichi, Paris.
2009 « Bibliophilie » Poèmes de BASHO MATSUO et dessins de Masayuki KAÏ,
« BASHO » Editions Arichi, Paris.
Danilo LOMBARDO, 2017